Emmanuel Adebayor prend officiellement sa retraite

Alors qu’il était absent des pelouses depuis plus de deux ans, l’attaquant et capitaine des Éperviers du Togo a annoncé ce lundi 20 mars qu’il prenait sa retraite, à 39 ans. Le footballeur s’inscrit parmi les meilleurs jours africains de sa génération.

Né à Lomé en février 1984, Adebayor est révélé au grand public sous le drapeau du FC Metz, le club qui l’a formé. Après un passage marquant à Monaco, il évolue dans les meilleurs clubs européens : Arsenal, Manchester City, Real Madrid et Tottenham. C’est un avant-centre de renom qui brillait par sa présence physique devant le but, et son jeu de tête. Mais également par sa capacité à jouer en pivot, au service de ses coéquipiers. En près de 20 ans de carrière professionnelle, le Togolais a inscrit plus de 200 buts dont 32 en équipe nationale.

Il y a eu des hauts et des bas

En 2008, la CAF le sacre meilleur joueur africain. Il aura été l’âme du Togo pratiquement de ses débuts en équipe nationale à l’âge de 16 ans, à son dernier match face au Bénin en mars 2019 en éliminatoires de la CAN 2022. Sa réaction sur RFI après cette défaite qui éliminait les Éperviers avait des allures d’adieux. « J’ai commencé la sélection en 2000. On est en 2019. Ça fait pratiquement 19 ans que je suis en équipe nationale. C’est beaucoup. C’est beau. Il y a eu des hauts. Il y a eu des bas. Il y a eu des regrets. Il y a eu des moments inoubliables. Maintenant, je pense que je vais rentrer chez moi. Je vais prendre tous les bons moments. Je vais les mettre dans un sac. […] ».

Son grand haut fait à sans doute été de qualifier son Togo natal à sa première et seule Coupe monde en 2006. Il a également été de la partie quand les Éperviers ont franchi pour la première fois de leur histoire le premier tour d’une CAN, en 2013 en Afrique du Sud.

Emmanuel Adebayor c’est également une histoire tourmentée avec la Coupe d’Afrique des Nations. Pour sa première participation en 2006, il est mis sur le banc de touche; jugé en méforme par son entraîneur. En 2010, il est, avec la sélection, victime d’un attentat à la frontière angolaise. Le bus des Éperviers est mitraillé par les rebelles de l’enclave de Cabinda : deux morts. Traumatisés, Adebayor et le Togo quittent la compétition avant même qu’elle n’ait commencé. Le buteur togolais prend sa retraite internationale dans la foulée avant de revenir sur sa décision deux ans plus tard. Cette fois-ci, le rideau est bel et bien tombé sur la carrière de l’Épervier.

Journée internationale de la Francophonie : « 321 millions de francophones, des milliards de contenus culturels »

À la date du 20 mars de chaque année, la Journée internationale de la Francophonie est célébrée dans le monde entier, dans les pays francophones mais aussi dans ceux où la langue française est moins répandue. Et, l’Afrique n’est pas en reste avec sa vingtaine d’États-membres.

Cette date fait référence à la naissance, le 20 mars 1970 à Niamey (Niger), de l’Agence de coopération culturelle et technique. Elle allait par la suite devenir l’Organisation internationale de la Francophonie.

Cette année, la Journée internationale de la Francophonie célèbre la création culturelle francophone et sa diversité. Mais aussi la nécessité de valoriser son accès en ligne : sa « découvrabilité ». En effet, le principe de diversité culturelle et linguistique, cher à l’espace francophone, est aujourd’hui questionné par l’impact du numérique. Des millions de francophones peuplent le monde. Ce sont autant de personnes en quête de contenus sur internet en langue française. À l’occasion de cette journée, l’OIF mobilise ses partenaires et les forces vives de l’espace francophone pour rappeler cet enjeu crucial pour l’avenir de notre langue.

La célébration officielle s’est déroulée au siège de l’OIF. Au programme, une diffusion culturelle en direct sur les plateformes. Elle donnait à voir cette diversité des cultures francophones.

> Télécharger le programme de la journée portes-ouvertes au siège de l’OIF.

Francis Ngannou réagit à la défaite de Tony Yoka contre Carlos Takam

Grand fan de boxe, Francis Ngannou était devant sa télé pour regarder le duel entre Tony Yoka et Carlos Takam. À l’issue du combat, l’ancien de l’UFC a fait part de sa réaction.

Tony Yoka était attendu au tournant. Ce samedi 11 mars, le Français affrontait son compatriote Carlos Takam, 10 mois après sa première défaite chez les professionnels contre Martin Bakole. Un évènement qu’il ne devait pas manquer sous peine d’oublier définitivement son rêve de devenir, un jour, champion du monde des lourds. Mais il a été surclassé par son ancien partenaire d’entrainement, s’inclinant à la décision des juges. Un combat auquel a réagi Francis Ngannou.

Les mots de Francis Ngannou sur le combat Tony Yoka vs Carlos Takam

Ayant annoncé son arrivée en boxe anglaise suite à son départ fracassant de l’UFC, Francis Ngannou ambitionne d’affronter Tyson Fury en 2023. Mais avant de faire face au Gypsy King, le “Predator” était devant son téléviseur afin d’assister au duel entre Tony Yoka et Carlos Takam. Un combat qui l’intéressait tout particulièrement.

En effet, Carlos Takam, originaire de Douala, est un ami de Francis Ngannou. De plus, les deux hommes ont en commun leur entraineur, Dewey Cooper. Alors, quand il a vu son pote s’imposer contre Yoka, le Camerounais a envoyé un message sur les réseaux sociaux. “Félicitations mon frère Carlos Takam. Tu es comme le bon vin“. Des mots qui feront forcément plaisir au principal intéressé.

Nouvelle défaite pour Tony Yoka qui s’incline face à Carlos Takam

Dix mois après sa défaite face à Martin Bakole, Tony Yoka a souffert contre son compatriote Carlos Takam, ce samedi. Après 10 rounds intenses, les arbitres ont décidé de donner la victoire à son adversaire.

Briller au Zénith de Paris, ou couler à pic en encaissant une deuxième défaite d’affilé. Voilà le scénario binaire qui s’est ouvert ce samedi soir, à l’heure de sortir de son vestiaire pour Tony Yoka. Pas loin de là Carlos Takam, dans un autre vestiaire, semblait recueilli tel un bouddha, habitué aux grands chocs. C’est lui qui s’est présenté sur le ring en premier, très relax, peignoir ouvert sur son torse puissant et en sueur.